COMMISSION THF REF-UNION

PRESENTS: F1MOZ, F3YP, F3ZZ, F5AGO, F5DFN, F5FLN, F5RPQ,F6ABJ, F6APE, F6CER, F6ETI.

EXCUSES : F6ABJ, F6HTJ, F8OP

La commission constate que la mise en œuvre de l’application du nouveau plan de bande 144-146 MHz s’est effectuée dans des conditions remarquables, et dans le calendrier prévu. Elle remercie vivement tous ceux qui y ont contribué, qu’ils soient responsables d’infrastructures ou utilisateurs. Les quelques installations qui restent à encore modifier devraient l’être sous peu.

La commission rappelle que 144.525 MHz et 144.750 MHz sont à utiliser comme voies de retour son pour la TVA.

Les activités " ballon " ont connu un fort développement au cours des dernières années. Elles ont créé le besoin de définir une fréquence pour cette utilisation afin d’éviter les incompatibilités. La commission recommande 144.650 MHz pour ces expérimentations.

Les modes qui utilisent un canal plus large que le 12F3 (± 4 KHz) correspondant aux espacements 12,5KHz recommandés par l’IARU ne pourront être utilisés qu’à titre expérimental et pendant une période limitée sur la bande 144-146 MHz, l’objectif étant de les développer sur les bandes supérieures.

Le plan détaillé de la bande 144-146 MHz va être publié prochainement.

Il est impératif que le plan de cette bande qui a été défini par la commission THF, en concertation avec les responsables des différentes activités soit respecté par tous. Les commissions concernées doivent apporter leur support pédagogique aux utilisateurs pour aider à résoudre les problèmes rencontrés.

En Ile de France, il convient de mener une réflexion sur les choix techniques quoi permettront de faire évoluer la situation actuelle.

- Désignation des canaux FM : F5DFN fera une nouvelle proposition de désignation des canaux FM.

- Communications numériques : il est rappelé que cette appellation s’applique aux communications digitales quel qu’en soit le type (packet-radio, pactor, G-Tor, phonie numérisée etc ...

- Balises UHF : les indicatifs des balises UHF sont en cours de modification par l’administration.

- Afin de faciliter la coordination et l’intégration dans les plans des bandes des projets de réalisation d’infrastructures (relais, balises, packet-radio), il est souhaitable qu’ils soient soumis aux commissions concernées et que les structures départementales et régionales soient impliquées.

Il doit permettre à l’ensemble des membres de la commission de se retrouver pour une réunion de travail annuelle.

La date de la prochaine réunion est fixée au 28 novembre 1998.

F6ETI, Philippe MARTIN, Responsable de la commission THF.

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EDITORIAL PUBLIÉ DANS RADIO-REF NOVEMBRE 1997

A l’issue du " Mémorial F9NL " qui, rappelons le, est un concours spécifique à la bande 432 MHz en mémoire de l’un de ses pionniers, quelques réflexions s’imposent. Le déroulement du concours " IARU UHF " début octobre n’a pu que les conforter.

Ces moments d’activité renforcée devraient être une grande fête, une manifestation d’ampleur nationale, pour une bande dont laquelle on entend tant parler de manière pessimiste, sur laquelle on lit tant de commentaires, pour laquelle tant d’actions sont projetées vers (ou contre) nos autorités de tutelle.

Cette bande semble n’être plus qu’un moyen pour des ignorants ,et à leur insu, de véhiculer de " machine à machine " tout le tam-tam de qui précède.

Où sont les disciples de la secte apocalyptique de la défense du 432 MHz ?

Nous sommes près de 18500 radioamateurs titulaires d’un indicatif en France, et dans quelques semaines plus de 22000. Combien sont équipés sur 432 MHz et au dessus ? Combien de ceux-là occupent et pratiquent effectivement (et non pas par " links " interposés) ces bandes ? Quel poids peut bien peser vis à vis des besoins extérieurs en spectre cette communauté que l’on peut qualifier d’expérimentateurs ?

Lorsque depuis un point " haut " du sud de la Bretagne, et avec des équipements adaptés pour entendre et être entendu largement et loin on ne réussit à contacter que 42 correspondants au " Mémorial F9NL " et 68 à l’ "UHF IARU " sur 432 MHz, il y a de quoi s’interroger sur les effets dévastateurs de la " méthode de Coué " engendrée par les actions alarmistes les plus pessimistes qui ont fait fuir les uns et n’encouragent pas les néophytes à découvrir cette bande. Seul " SYLEDIS " en est depuis plus de 10 ans un fidèle compagnon ! La moyenne kilométrique de ces contacts varie entre 370 et plus de 400 kilomètres. Des stations allemandes un peu au-delà de nos frontières réussissent à réaliser à l’occasion de ces moments forts d’activité près de 700 QSO. Entre les deux, il y a donc un gouffre qu’il semble de plus en plus illusoire à combler en France. Comme avait dit F6BVP lors du congrès de Cherbourg, l’occupation des bandes est la seule réponse pour leur défense active.

Alors, que veulent les radioamateurs français ? Que leur(s) association(s) préférée(s) les défendent ?

Mais pour quoi faire ? Que sont ils prêts à faire, à quoi sont ils prêts à s’engager pour que leur (soi-disant) statut s’améliore ? Comment veulent-ils se reproduire ?

Il semble, hélas, qu’il n’y ait que quelques dinosaures et autres illuminés (vraiment) passionnés qui pratiquent la RADIO et qui persistent. Mais combien de temps cela va-t-il encore pouvoir durer face à la foule grandissante d’assistés et de consommateurs de produits du sud-est asiatique distribuées à tout va par un marché sans scrupule et peu soucieux des intérêts des radioamateurs ? Consommateurs d’une si faible partie du si large éventail de spectre dont nous avons encore le privilège du défrichage, et dont nous avons une fois de plus, le 25 septembre 1997, défendu les intérêts auprès de l’ART.

Je le répète haut et fort, prouvons nos talents d’expérimentateurs, justifions notre raison d’être en montrant un esprit d’imagination, d’intelligence, d’innovation, d’agilité, en recherchant en commun les moyens et les techniques qui doivent nous permettre de continuer à trafiquer sur " nos " bandes, quel qu’en soit le statut, surtout lorsqu’il faut les partager avec un utilisateur primaire, dans un esprit de cohabitation constructive.

Depuis le début des années 80, le système Sylédis est présent sur nos façades maritimes. Il n’a empêché ni un trafic de qualité ni de nombreux exploits, quel qu’en soit le mode. Mais il ne touchait pas le nombril de la France...

Alors ne nous lamentons pas avant d’avoir eu mal et soyons optimistes.

F6ETI, Philippe MARTIN radioamateur,

Responsable de la commission THF du REF-Union